La crème de la crème des voitures américaines Bien que le nom sonne allemand, la Duesenberg est une voiture fabriquée aux États-Unis. Le Modèle J de Duesenberg, a été produit entre 1928 et 1937. Il a été conçu avec l'ambition d'être la voiture la plus luxueuse et la...
La Packard-Darrin Super Eight Victoria convertible de 1940

Photo credit - Good Vision Prod
Posts récents
Les voitures de “Gatsby le magnifique”
Quoi conduire dans les années 1920? Il y a près de 200 références au monde automobile dans le roman culte de F. Scott Fitzgerald "Gatsby le Magnifique". Pour un si court ouvrage, c'est beaucoup ! Je ne suis certainement pas la seule à croire que les voitures...
La Lamborghini Diablo de 1992
Une icône des années 1990 Un rêve qui devient réalité - Le site web de Lamborghini Introduite en 1990, la Diablo a marqué la scène des supercars de la décennie. L'enthousiasme suscité par la Countach a alimenté l'intérêt pour la Diablo. Une Diablo GT noire était le...
Une entrevue avec un expert en Lamborghinis
Olivier Nameche nous partage son expérience Pour l’article de cette semaine, nous avons eu la chance de faire une entrevue avec Olivier Nameche, un expert en Lamborghinis classiques et ami de la Collection Automobile Demers. Olivier porte également d’autres chapeaux....
Un icône de style
Le sujet de l’article de cette semaine est la Packard-Darrin Super Eight Victoria de 1940 dans la Collection Automobile Demers. Icône de style, cette voiture a commencé comme un projet sur mesure fait par la maison de design Darrin of Paris. La Packard remodelée par Howard “Dutch” Darrin, le célèbre carrossier des stars, était tellement réussie que Packard a dû l’ajouter à sa gamme régulière! Cependant, Packard a fabriqué moins de 200 Packard-Darrin (toutes années et variations confondues) et elle est restée une voiture exclusive. Continuez à lire pour en savoir plus sur Packard, Darrin et comment la Packard-Darrin est née.

Un peu sur Packard
Les débuts
Les frères James et William Packard ont fondé la Packard Electric Company en 1890 et ont fabriqué leur première voiture en 1899. En 1902, le nom de l’entreprise est devenu Packard Motor Car Company car elle avait déjà produit environ 400 voitures. Dès lors, la marque pionnière américaine a prospéré et s’est forgé une réputation dans la production de voitures de luxe du même calibre que Pierce-Arrow et Peerless. Les Packards haut de gamme étaient le choix de châssis de nombreux riches acheteurs américains qui voulaient des carrosseries personnalisées.
Comme de nombreuses autres marques de voitures de luxe américaines, Packard a prospéré dans les années 1920. En 1930, elle contrôlait environ la moitié du marché américain des voitures de luxe et dépassait Cadillac et Chrysler. Bien que de nombreuses autres marques de luxe n’aient pas survécu à la Grande Dépression, Packard l’a fait. Elle a pu maintenir des coûts de fabrication peu élevés avec une seule ligne de production et a pu proposer un modèle de prix moyen, la 120.
Voitures de luxe
Avec de bonnes ventes d’une voiture de prix moyen, Packard a pu continuer à produire des voitures de luxe. À la fin des années 1930, Packard produisait un catalogue diversifié de voitures conservatrices. Packard a introduit la Super Eight en 1933. C’était une voiture de luxe à huit cylindres qui partageait certains châssis et carrosseries avec la Packard Twelve haut de gamme. Après 1939, la Packard Twelve a été abandonnée et la nouvelle Packard Super Eight One-Eighty allait la remplacer en 1940. En tant que produit le plus cher de la gamme, elle était à la fois performante et belle. Avec ce statut, elle méritait également quelques carrosseries personnalisées. Pour 1940, elle est offerte en 11 styles de carrosserie différents, dont six étaient personnalisés : trois conçus par Darrin et trois par Rollson.

À propos de Darrin et de la carrosserie
Howard Darrin était un carrossier sur mesure de renommée internationale. Son travail l’a amené à rencontrer de nombreux clients notoires tels que Greta Garbo et Clark Gable. Son expérience en génie électrique lui a bien servi lorsqu’il concevait des carrosseries sur mesure. Il a travaillé sur des châssis de marques telles que Rolls-Royce, Isotta Fraschini et Hispano-Suiza.
À la fin des années 1930 aux États-Unis, les carrossiers sur mesure ont perdu en popularité, et des marques de luxe telles que Duesenberg, Cord et Pierce-Arrow ont disparu. De plus, de grandes entités telles que GM, Ford et Chrysler travaillaient désormais avec des départements de conception interne. De nombreux autres facteurs ont également influencé le déclin de la tradition de la carrosserie sur mesure, mais le résultat était le même : la fin des années 1930 et le début des années 1940 ont marqué un changement permanent dans le monde de l’automobile.
Darrin a travaillé pendant cette période de transition. Il a d’abord réalisé des voitures “semi-sur mesure” en adaptant des modèles de catalogue. C’était une manière moins coûteuse de fabriquer des voitures qui différaient encore des produits de grande production. Ce type de travail l’a conduit à des projets tels que la Packard-Darrin que vous voyez ici. On pourrait soutenir qu’il a eu de la chance de réussir à vendre ses conceptions à des constructeurs automobiles tels que Packard. En donnant son nom à un modèle produit en série, il est devenu immortel dans l’histoire de l’automobile. Alors que les modes changeaient, de nombreuses carrosseries sur mesure uniques étaient détruites et modifiées au gré des fantaisies de leurs riches propriétaires, mais de nombreuses Packard-Darrin originales existent toujours aujourd’hui.

La Packard-Darrin
Née en tant que projet “semi-sur mesure” pour l’acteur Dick Powell, Darrin a réalisé la première Packard-Darrin en 1937. Pour la faire, Darrin a utilisé une Packard 120 de catalogue, a coupé son toit et ses portes, a jeté les marchepieds et l’a refaite à sa manière. La voiture résultante se démarquait tellement qu’on lui a demandé de la reproduire sur plusieurs autres unités. L’acteur Clark Gable a possédé une de ces unités, ce qui a valu à Darrin et à ses voitures une publicité nationale gratuite.
Voulant mettre sa voiture dans le catalogue de Packard, pour se faire remarquer, Darrin a stationné l’une de ses créations devant le Packard Proving Ground en 1939 lors d’une réunion annuelle des concessionnaires. Packard était réticent à accepter cette astuce. De plus, les conceptions tape-à-l’oeil de Darrin pour les stars d’Hollywood entraient en conflit avec l’image conservatrice de Packard. Finalement, après une pression enthousiaste de leurs concessionnaires, Packard a accepté de l’ajouter à sa gamme officielle. En 1940, la Darrin sur mesure était offerte dans le catalogue de Packard. Elle était proposée en trois modèles : la sedan convertible, la sedan sport quatre portes et la Victoria convertible. Les Packard-Darrins attiraient les clients dans les concessions, certains de ceux-ci ont signalé des augmentations de trafic allant jusqu’à 300 %. Son slogan publicitaire était la “Voiture de charme de l’année” (notre traduction de l’anglais).
La Packard-Darrin Victoria
La Packard-Darrin de la Collection Automobile Demers est une Victoria convertible de 1940. Le modèle Victoria convertible était l’une des carrosseries préférées de Darrin. Elle permettait un mélange de formalité et de sportivité. Avec son expérience en génie électrique, Darrin était un maître du toit décapotable. Le toit de la Victoria pouvait être placé dans trois positions : ouvert, fermé et semi-ouvert. Lorsque le toit était replié, il disparaissait complètement. En position semi-ouverte, le toit couvrait les passagers arrière mais laissait les passagers avant sans toit, à la manière des voitures de ville traditionnelles. Les Packard-Darrins étaient haut de gamme, avec des prix allant de 3 800 $ à 6 300 $ en 1940.

Et maintenant?
Bien que Packard ne voulait pas les fabriquer au début, aujourd’hui les Packard-Darrins sont les voitures de la marque les plus recherchées de cette période. Ces modèles Packard haut de gamme “Senior” de 1940 et 1941 ont marqué la fin de ce style d’automobiles et de carrosserie. La Collection Automobile Demers est fière de posséder une Packard-Darrin Victoria convertible de 1940. Si vous souhaitez la voir en personne, Currus Dreems propose désormais des visites privées exclusives de la collection pour que vous puissiez venir la découvrir !

Les détails techniques
- Moteur L-head à huit cylindres en ligne
- 160 ch
- Empattement de 127 pouces
- Synchromesh sélectif, changement de vitesse à trois rapports sur la colonne
- Freins hydrauliques
